Le Kärcher K2.01 est un nettoyeur haute pression d’entrée de gamme.
Ses caractéristiques techniques sont :
Mon Kärcher ne se met pas en route lorsqu’on appuye sur la gâchette de la poignée. Une bonne occasion de voir comment il fonctionne (photo Kaercher)
Il faut enlever quelques horribles vis torx avec ergot central, qui nécessitent un tournevis spécial avec une tête suffisamment longue pour aller les chercher. L’intérieur est sobre :
Les composants disposés dans un long tube blanc ouvert aux deux extrémités. Une extrémité contient une turbine qui aspire de l’air frais afin qu’il traverse l’ensemble du tube.
En déclipsant le tube, on distingue les principaux composants :
Le moteur, de bonne qualité :
Les moteurs universels ont pour avantage d’être compacts, légers et peu chers à produire. Par contre, ils ont un rendement moyen, sont bruyants, et à durée de vie limitée à cause de la présence de balais en carbone. Le fait de pouvoir les changer facilement est un plus.
La pompe, qui doit bien chauffer :
Les pompes à piston ont pour avantage de fournir une pression importante. C’est parfait pour un nettoyeur haute pression.
L’interrupteur et son pressostat :
En retirant les quatre imposantes vis la pompe libère une certaine quantité d’huile :
Le fond de la pompe. On distingue un réducteur à train épicicloïdal, de rapport de réduction 5,5.
Et voici le contenu :
Le corps de la pompe (1) bloque les pistons (2) en rotation, qui ne peuvent que translater. Ces pistons sont positionnés contre une rondelle (3). Une came (5) est positionnée entre les deux roulements (4) et (6). Cette came est entrainée en rotation par le moteur. Comme les pistons sont bloqués en rotation, la came les pousse alternativement lorsqu’elle tourne, créant ainsi un pompage continu.
Voici un plan rapproché sur la came :
Voici le pressostat. La tige blanche translate en fonction de la pression de l’eau en sortie de pompe. Dans mon cas, je pense qu’elle est grippée.
Cette tige actionne un mécanisme dans l’interrupteur.
Il faut remettre de l’huile dans le corps de pompe. Ne sachant pas de quel type il s’agit, j’ai pris de l’huile pour moteur à essence. Attention aussi à la tige du pressostat, qui est fragile (et que j’ai cassée). Mis à part ces points, rien de compliqué.
Voici l’intérieur du Kaercher K5.700, un modèle plus cher, qui consomme 2.1kW au lieu de 1.4kW et dont la pression de sortie est de 125 bars au lieu de 100 bars. Le moteur universel est remplacé par un moteur asynchrone (rouge) refroidi par eau (bleu), ce qui assure un fonctionnement silencieux et fiable. Le pressostat (vert) semble plus fiable. Le démontage s’arrête là car l’appareil est fonctionnel.